Les Hérétiques - François Rancillac




LES HÉRÉTIQUES

du 14 novembre au 9 décembre

du mardi au samedi à 20 h, le dimanche à 16 h

durée 1h55


texte de Mariette Navarro (Quartett Editions)

(commande d’écriture, en résidence à l’Aquarium soutenue par la Région Île-de-France)




mise en scène François Rancillac


scénographie Raymond Sarti, costumes Sabine Siegwalt, lumière Guillaume Tesson, sonTal Agam, assistante-stagiaire à la mise en scène Alexandra Maillot, travail chorégraphique Marion Lévy, illusion et magie Benoît Dattez, maquillage et coiffures Catherine Saint-Sever, réalisation des costumes Séverine Thiébault, construction du décor Eric Den Hartog et Mustafa Benyahia, peinture du sol Anaïs Ang assistée de Nathalie Nöel


avec Andrea El Azan, Christine Guênon, Yvette Petit, Stéphanie Schwartzbrod, Lymia Vitte



« Posons-nous des questions, sans passer à la question ! »


Pourquoi la diversité de nos vies, de nos cultures, de nos convictions est-elle si souvent ressentie comme une menace pour notre pays ? Un soir de 2028, une citoyenne lambda, qui ne sait plus trop à quel saint se vouer, est accueillie par un étrange groupuscule de femmes réunies dans une quasi clandestinité autour de ces questions. Mais qui sont-elles ? Des activistes féministes ? Des croyantes exaltées ? Des laïques acharnées ? Ça parle vif, ça se dispute, ça rit beaucoup aussi, chacune revendiquant haut et fort sa propre liberté de conscience, son « hérésie », quitte à se démarquer de l’opinion commune, quitte à être désignée à la vindicte nationale. Voire jetée aux lions… ou au bûcher ? Et si cette réunion était un sabbat de sorcières ?...


François Rancillac a mis en scène plus d’une trentaine de textes autant contemporains que du répertoire. Après avoir codirigé la Comédie de Saint-Etienne de 2002 à 2009, il anime le Théâtre de l’Aquarium depuis 2009. Pour sa dernière création à demeure, il a passé commande à Mariette Navarro d’une pièce questionnant la laïcité comme fondement de notre démocratie.


Mariette Navarro est poète et dramaturge. Formée à l’école du Théâtre National de Strasbourg, elle accompagne notamment les créations de Caroline Guiela Nguyen, participe à moult comités de lecture, est co-directrice de la collection « Grands fonds » de Cheyne Editeur (qui a aussi publié Alors carcasse (prix Robert Walser) et son texte poétique Les chemins contraires). Elle écrit pour le théâtre (édité chez Quartett), Nous les vagues, Célébrations, Prodiges®, Les feux de poitrines, Zone à étendre,… Elle a été autrice associée à la Scène nationale Scènes du Jura et à la Comédie de Béthune-CDN, pour laquelle elle a écrit avec Samuel Gallet Une île.


Production Théâtre de l’Aquarium. Coproduction cie Théâtre sur paroles, Comédie de Béthune - CDN des Hauts-de-France ; Le Bateau Feu - Scène nationale de Dunkerque ; La Ferme de Bel Ebat - Théâtre de Guyancourt. Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National et du Fonds d’Insertion pour Jeunes Comédiens de l’ESAD-PSPBB. Avec le soutien de la Région Île-de-France (dispositif soutien à la création), de l’ADAMI et de la SPEDIDAM (La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées).


https://vimeo.com/300518895






LA PRESSE EN PARLE


Derrière une forme quasi clownesque, un véritable plaidoyer, on ressort de là époustouflé. Holybuzz


Des hérétiques hautes-en-couleurs qui nous ont fait aimer encore davantage la figure de la sorcière dans cette création de Mariette Navarro clair-obsurément mise en scène par François Rancillac. Rue du Théâtre


François Rancillac manie avec intelligence les signes et métaphores que distille Mariete Navarro dans ce conte fantastique. L’un comme l’autre se lancent dans un débat courageux qui n’a pas fini de nous mobiliser. Théâtre du blog


Les cinq comédiennes aux personnalités hors normes et magnifiques infusent du rire et de la distance, drôleries et magies scéniques, qui amusent autant qu’ils impliquent. La revue du spectacle.fr


Les comédiennes sont toutes épatantes ; les sorcières attifées de manière grotesque rivalisent de grimaces et de contorsions, on donnerait le bon Dieu sans confession à la douce martyre. WebThéâtre


Le décor est beau, efficace et les lumières finement réglées. Il y a un climat, une ambiance... et les comédiennes animent avec beaucoup d’allant et de talent ce débat philosophique porté sur la scène. RegArts


La scénographie de Raymond Sarti nous donne à voir une classe brûlée par son passé (...) Dans cette brume hors du temps, il y a un peu de la classe morte de Kantor (...). Mediapart


La représentation de l’enfer avec tonnerre, éclairs, fumigènes et feux d’artifice renvoie au plaisir pur du théâtre et du jeu. Arts-chipels.fr

















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